GÉNÉRIQUE
-
Mise en scène, écriture et jeu
Adrien Barazzone, Emilie Blaser, Claire Deutsch
-
Lumières
Harold Weber
-
Son
Jérémy Conne
-
Scénographie
Neda Loncarevic
-
Costumes
Elise Vuitel
-
Administration
Samira Ben Mansour
-
Photographies
Mehdi Benkler
-
Production
La Distillerie Cie
-
Coproduction
Arsenic – centre d’art scénique contemporain, Centres culturels neuchâtelois – Théâtre du Pommier et Centre de culture ABC, Théâtre Saint-Gervais
-
Soutiens
Ville de Lausanne, Ville de Neuchâtel, République et Canton de Neuchâtel, Pro Helvetia Fondation suisse pour la culture, Loterie Romande, Pour-cent culturel Migros, Fondation Engelberts, Fondation Ernst Göhner Stiftung, Fondation Nestlé pour l’Art, BCN Fondation culturelle, Fondation du Casino de Neuchâtel, Caisse Cantonale d’Assurance Populaire, Corodis
-
Durée
75 minutes
Réactions
«L’art du climat, la voilà la grande force de ce trio. Avec la scénographe Neda Loncarevic qui propose un labyrinthe matelassé inspiré par David Lynch, et Jérémy Conne au son qui, souvent, restitue des morceaux en sourdine, suggérant l’écho, sans oublier les éclairages filtrés, enfumés imaginés par Harold Weber, les trois acteurs-auteurs parviennent à recréer l’épaisseur du rock. Ce dédale accidenté, on le traverse avec eux, mais, grâce à leur humour et leur distance, le bout du tunnel est lumineux.»
Marie-Pierre Genecand — LE TEMPS — 08.03.16
«J’ai été séduite par l’atmosphère globale de l’ensemble, j’y ai vu une sorte de série de tableaux très visuels et des sortes d’architectures abstraites dans lesquelles des histoires naissent comme des bulles de savon. On les voit apparaître, s’épanouir, s’iriser avec la lumière et paf, éclater. Ce sont de très bons comédiens. Ils sont surprenants, nuancés, même s’ils sortent d’eux-mêmes. Ils nous parlent d’amour, de mort. Il y a de l’envie et du désir et ça c’est quelque chose d’important.»
Mireille Descombes, Zone Critique — RTS Espace 2 — 04.03.16
«Il y a quelques fulgurances, quelques ambiances, son et lumière, qui sont intéressantes, pour le reste tout ça est indigeste, ça relève du fatras, pour ne pas dire du vomitif. On a envie de dire aux gens, si vous vous sentez mal, si le monde vous déplaît, très bien, mais laissez-moi tranquille, allez vomir dans vos toilettes, ça sera toujours mieux que sur scène.»
Boris Senff, Zone Critique — RTS Espace 2 — 04.03.16
«On est comme dans un rêve de Lynch, on est dans une métaphore de la perdition, de la vie trop forte, de la vie qui brûle, dans ce registre un peu ouaté, un peu inconscient. Ils abordent avec beaucoup d’ironie ce monde d’absolu, de la vie à 200%. Dans un registre presque un peu post-rock, ces gamins de 30 ans savent qu’ils ne mourront pas à 27 ans et disent: ‹Tout ça nous fascine, mais aujourd’hui on sait quand même qu’on va vivre longtemps et qu’on a intérêt d’être l’artisan de notre propre vie et de regarder au-delà des sensations fortes›. J’y ai vu beaucoup d’ironie et d’humour, ça m’a donné plein d’envies.»
Marie Pierre Genecand, Zone critique — RTS Espace 2 — 04.03.16
«Le ‹panthéon des 27› revit sur scène, à la Case à Chocs de Neuchâtel du 10 au 12 mars»
Antonella Fracasso —L’EXPRESS — 03.03.16
«Septième ciel atteint pour ce trio qui flirte avec le cocktail détonant sexe, drogue et rock’n’roll, entre ombres et lumières, amour et répulsion, angoisse et jouissance. Tu nous entends? s’observe et s’écoute dans l’instant présent, habité par la transe de trois interprètes ayant su façonner leur propre mystique du rock»
Cécile Dalla Torre — LE COURRIER — 07.04.16
«Leurs voix, puisqu’elles tiennent ici le rôle d’héroïnes, se font tour à tour lascives ou tonitruantes, parodiques ou étouffées. Ce sont elles qui tissent Tu nous entends? Et ce sont à elles, prioritairement, que l’on répond par l’affirmative.»
Katia Berger — La Tribune de Genève — 07.04.16